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l’option chesterton publié le 8 août 2017 par les amis de chesterton 2 dale ahlquist prononçant son discours au tmc sur l’option chesterton. l’article suivant est un extrait du discours d’introduction donné par dale ahlquist, président de l’américan chesterton society, au collège des arts libéraux thomas more (thomas more college of liberal arts), le samedi 20 mai dernier. il nous a été aimablement proposé et traduit par e.v. que nous remercions de tout cœur. l’incarnation est le centre de la réalité. c’est cette vérité qui est à la source de toutes les autres vérités. et il ne faut pas avoir peur de dire cette vérité. elle mérite qu’on meurt pour elle. mais plus important encore, elle mérite que l’on vive pour elle. dans son livre l’homme éternel ( the everlasting man ), g.k. chesterton utilise une grille de lecture bien différente de celles utilisées traditionnellement dans l’approche comparée entre religions et étapes de développement des civilisations. il définit quant à lui quatre catégories qui traversent le temps, qui sont parfois présentes simultanément dans une époque donnée, parfois même aussi au sein de chaque individu. il nomme ces catégories : “dieu”, “les dieux”, “les démons” et “les philosophes”. pour chesterton, “dieu” est cette force ultime sous-tendant tout l’univers. mais pas seulement. c’est cette force, cette personnalité, qui donne sens, car rien ne peut avoir de sens sans personne pour le donner. quand dieu est oublié, ce qui arrive si souvent, les “dieux” paraissent. avec ces “dieux” viennent les mythologies, toutes ces tentatives fantaisistes de donner un sens, de raconter l’histoire de l’humanité, l’histoire de l’homme à sa façon, avec ses héros et ses espoirs, ses aventures, ses amours, ses batailles, sa vie et sa mort et son désir d’éternité. ensuite, il y a les démons. ils représentent le plaisir immédiat, le déclin de la vertu et la fascination pour le mal. ce mal que font les hommes quand ils se lassent de faire le bien. quand ils agissent non pas parce qu’ils pensent, à tort, que ce qu’ils font est bon mais parce qu’ils savent qu’ils font le mal. enfin, il y a les philosophes, qui essaient de soumettre la réalité à l’aide du don sublime de la raison. ces quatre catégories que définit chesterton pourraient suffirent. mais en réalité elles ne suffisent pas. en effet, chesterton explique que la venue du christ a bouleversé l’histoire de façon radicale. le christ vint dans un monde peuplé de nombreuses divinités. mais le christ était un personnage bien différent de tous les autres personnages de la mythologie. seule l’evangile « répond à cette quête mythologique romanesque, en racontant l’histoire d’une recherche philosophique de la vérité tout en étant une histoire vraie. » quand le christ fonda son eglise, il unit, pour la première fois dans l’histoire, la théologie et la philosophie. il vint également dans un monde rempli de démons. il les expulsa, et même, en une notable occasion, il les expulsa dans un troupeau de nombreux porcs. le paganisme se termina avec le christianisme. mais alors que l’ancienne civilisation païenne s’écroulait, avant que ne soit établie une nouvelle civilisation chrétienne, le monde a traversé une période où il n’y eut presque plus de civilisation. ce temps qu’on appelle les âges sombres. c’est le temps où les tribus barbares se répandaient sur les continents, ce temps où les hommes, soumis à leurs seuls appétits, ne bâtirent rien de nouveau mais détruisirent ce qui était ancien. mais les barbares ont été vaincus. ils l’ont été par des figures légendaires comme le roi arthur. ils l’ont été par des figures historiques comme le roi alfred le grand. et quand la civilisation chrétienne a jailli des ruines des âges sombres, elle a bâti de grandes cités. elle a construit des universités, des hôpitaux, des cathédrales. elle a donné au monde un art, une musique et une littérature magnifiques. pourtant, depuis quelques siècles, nous constatons le déclin de cette civilisation chrétienne. et déjà, il y a une centaine d’années, g.k. chesterton prédisait l’arrivée de nouveaux âges sombres. dans son poème épique la ballade du cheval blanc , chesterton donne la parole au roi alfred le grand, qui prophétise sur le retour des barbares. mais il s’agit de barbares d’un nouveau genre, qui détruiront notre civilisation, non pas par la force brutale mais par le vandalisme intellectuel, un vandalisme qui « ordonne toutes choses avec des mots morts » : by this sign you shall know them, that they ruin and make dark… by all men bound to nothing, being slaves without a lord, by one blind idiot world obeyed, too blind to be abhorred; by terror and the cruel tales of course in bone and kin, by weird and weakness winning, accursed from the beginning, by detail of the sinning, and denial of the sin. nous sommes, en effet, arrivés au point où nous connaissons en détail et avec précision comment commettre le mal, tout en niant complètement le mal. nous attribuons des noms doux ou cliniques à une multiplicité d’actes pervers, dont nous nions qu’ils soient des péchés. les péchés de luxure que nous savons décrire avec force détails et publicité, sont les moins considérés comme des péchés. nos péchés d’avarice, de gourmandise, d’envie, de paresse et particulièrement d’orgueil, eux, sont tout autant niés puisque justifiés par cette culture commerciale grossière que nous avons érigée, fondée sur la convoitise, l’auto-complaisance et la satisfaction immédiate de nos désirs. de nouveaux temples ont été construits, habités par de nouvelles prostituées sacrées. nous avons bâti de nouveaux colisées où se combattent les nouveaux gladiateurs. nous avons créé de nouvelles mythologies avec les héros de bandes dessinées et toute une foule de personnages de science fiction qui évoluent dans le ciel d’une nuit étrange. les “dieux” sont revenus. et nos imaginations s’égarent dans des réalités alternatives. avec la perte de la foi vient celle de la raison. la philosophie s’est de nouveau séparée de la théologie. chaque philosophie moderne est devenu folle, enfermée dans la prison propre et lumineuse d’une seule idée : que toutes les actions humaines peuvent être attribuées à la biologie, l’économie ou l’environnement, ou à tout autre déterminisme à la mode qui nous dépouille de notre dignité et de notre libre arbitre. les démons aussi ont été déchainés, en même temps que les actions des hommes étaient de plus en plus sombres et perturbatrices. et que ce soit sombre et perturbant ne dérange personne, quelqu’un étant toujours prêt à en faire un film. comme le dit chesterton : dans la nouvelle version de l’épisode du possédé gérasénien, nous avons abandonné le rédempteur et gardé uniquement les démons et les porcs. peut-être avez-vous entendu parler de « l’option benoît ». dans ce livre, rod dreher donne une brillante analyse des nouveaux âges sombres. il montre de façon fascinante comment s’engager dans la formation de communautés chrétiennes. je suis d’accord avec lui s